Le permis de travail du canada : De quoi s'agit-il ?
Le permis de travail est le sésame indispensable pour tout ressortissant français qui souhaiterait s’installer de façon temporaire au Canada pour y gagner sa vie. Il vous sera réclamé dans la quasi-totalité des cas, sauf pour quelques professions très ciblées comme les artistes de renom ou encore les scientifiques et conférenciers. Sa durée de validité est fixée par les autorités canadiennes au cas par cas, mais dépasse rarement quatre ans.
La demande de permis de travail s’ajoute par ailleurs aux autres formalités d’entrée dans le pays, qui dépendent quant à elles de la province considérée : pour travailler au Québec, par exemple, vous devrez ainsi non seulement obtenir votre permis de travail mais aussi, au préalable, une certification d’acceptation au Québec (CAQ). Pour connaître l’étendue de vos obligations, renseignez-vous en priorité auprès du bureau canadien des visas en France.
Combien coûte un permis de travail pour le Canada ?
Outre les frais supportés par l'employeur lui-même, le demandeur d'un permis de travail canadien devra débourser des frais de traitement qui s'élèvent à 155 CAD, soit une centaine d'euros.
Permis d'étude, diplôme canadien, EIX... Des alternatives existent
La procédure lourde et complexe du permis de travail canadien peut être contournée dans certaines situations. Un permis d’étude au Canada pour une durée supérieure à 6 mois, en particulier, implique le droit d’exercer un travail à temps partiel – au maximum 20 heures par semaine – sur le campus de l’université, voire de travailler à temps plein pendant les vacances d’été. L’obtention d’un diplôme canadien, par ailleurs, vaut également permis de travail pour une durée variable (1 an pour 1 an d’études au Canada, 2 ans pour 2 ans d’études, et 3 ans pour un cursus d’une durée supérieure).
Les jeunes âgés de 18 à 35 ans auront également plus de chance d’obtenir un permis de travail via le programme EIC (Expérience internationale Canada). Ce dispositif est adapté à l’exercice d’un CDD (de 18 mois au maximum), d’un stage professionnel (jusqu’à 12 mois) ou encore d’un petit boulot d’été (3 mois). Les jeunes bénéficiant du programme vacances-travail (PVT) rentrent également dans le cadre de l’EIC.
Vous partez travailler au Canada ? Pensez à l'assurance « Expatriés » !
Avant de partir exercer votre métier au Canada, il est important de vérifier votre situation en termes d’assurance santé et prévoyance. En complément du régime primaire d’assurance-maladie qui vous sera fourni par votre employeur sur place, vous pourrez utilement souscrire une assurance internationale pour expatriés auprès de Mondial Assistance. Notre formule, largement modulable et à la carte, vous permet de bénéficier de remboursements complémentaires pour des soins de santé ou une hospitalisation au Canada mais aussi d’une solide garantie en responsabilité civile vie privée à l’étranger (jusqu’à 4,5 millions d’euros).
L’obtention d’un permis de travail au Canada n’a rien d’une mission impossible si vous abordez ce projet sereinement et que vous n’hésitez pas à pousser votre dossier auprès des employeurs locaux !