Qu'est-ce que le PVT ?

Ni tout à fait un séjour d’étude, ni tout à fait un visa de travail, le programme « vacances travail » (PVT) est une formule parfaite pour tous les jeunes souhaitant s’immerger dans une culture étrangère pendant plusieurs mois et en toute liberté.

Séjour en PVT : de quoi s'agit-il ?
 

Le programme vacances travail (PVT), également connu dans les pays anglo-saxons sous l’appellation de WHV ( Working Holiday Visa), a vu le jour en 2003. Il s’agit d’un visa d’immigration temporaire, d’une durée maximale de douze mois – ou jusqu’à vingt-quatre mois au Canada pour les ressortissants français – et qui s’adresse uniquement aux jeunes nationaux des pays signataires.

Si vous avez la nationalité française et êtes âgé de 17 à 35 ans, vous avez actuellement la possibilité de postuler pour dix pays différents, situés dans les deux hémisphères : le Canada , l’Argentine , le Chili, la Colombie, l’Australie , la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, Hong-Kong, Singapour et le Japon. Le Brésil, enfin, pourrait bientôt rejoindre la liste des destinations possibles !

Les séjours en PVT rencontrent un grand succès depuis leur apparition, dans la mesure où ils accordent une grande autonomie à chaque bénéficiaire. Ils vous permettent entre autres d’enrichir considérablement votre connaissance d’une langue étrangère, d’obtenir une première expérience professionnelle à l’étranger et plus généralement de vous ouvrir à une culture très différente de la vôtre.
 
Un séjour en PVT est d’une durée limitée à douze mois, et n’est pas renouvelable. Pour autant, rien ne vous empêche de cumuler des séjours successifs dans plusieurs pays, et de passer par exemple un an au Canada puis, un peu plus tard, six mois à Singapour !

Sous quelles conditions peut-on faire un PVT ?
 

Les séjours en PVT sont soumis à des quotas annuels, et à des conditions qui peuvent varier selon les destinations. Pour tenter votre chance auprès d’un ou plusieurs pays, il convient de télécharger un dossier d’inscription sur le site Internet de l’ambassade du pays ciblé ou de vous rendre directement au guichet. Dans tous les cas, il est important de réaliser les démarches le plus tôt possible, notamment pour les destinations les plus sollicitées : un programme de vacances travail au Canada est si populaire que vous devrez vous soumettre à une préinscription, suivie de rondes d’invitations avec tirage au sort.

Quel que soit le pays, l’acceptation d’un dossier PVT oblige à justifier d’un passeport valide pour toute la durée prévue de votre séjour, mais aussi de ressources financières minimales (voir encadré) ainsi que d’une assurance santé incluant l’hospitalisation et le rapatriement : pour vous mettre en règle sur ce point, le plus simple consiste à souscrire l’une des « assurances PVT » commercialisées par certains spécialistes de l’assurance voyage comme Allianz Travel.
Selon les ambassades, enfin, vous pourrez avoir à vous acquitter de frais de participation, voire fournir une lettre de motivation avec un curriculum vitae.
 
Quelles ressources minimales ?
Rien n’interdit de travailler sur place pour financer votre séjour. Toutefois vous ne pourrez pas partir sans justifier d’un minimum de ressources personnelles :
  • 2500 CA$ au Canada (soit 2300 € environ)
  • 2500 CA$ au Canada (soit 2300 € environ)
  • 2900 € à Hong-Kong
  • 4500 € au Japon (ou seulement 3100 € si vous avez déjà vos billets aller-retour)
  • La Colombie ou Singapour demandent le nécessaire pour « subvenir à ses besoins », sans précision.

Peut-on étudier ou travailler pendant un séjour PVT ?
 

Comme son nom l’indique, le visa vacances travail vous autorise à exercer une activité professionnelle rémunérée au cours de votre séjour, sous certaines conditions toutefois. L’esprit du PVT consiste en effet à passer des vacances prolongées au sein du pays pour s’ouvrir à sa culture : un travail exercé sur place ne doit donc avoir pour seule finalité que d’aider au financement de votre séjour. Vous serez restreint aux « petits boulots », sur des amplitudes horaires restreintes.

Suivre des études pendant votre séjour PVT est accordé par certains pays, mais pas par d’autres. Dans tous les cas, une formation universitaire ou professionnelle sanctionnée par un diplôme ne sera sans doute pas envisageable : les cours de langue, bien souvent, seront votre seule option !

Quelle assurance voyage pour un séjour en PVT ?
 

Pour faire valider votre dossier PVT, il est impératif de produire une attestation d'assurance en bonne et due forme ! La plupart des ambassades se contenteront d’une assurance santé incluant les éléments de base, c'est-à-dire l’hospitalisation et les frais de rapatriement. Selon le coût des soins dans chaque pays, il ne faudra pas hésiter à opter pour des plafonds de remboursement très élevés au besoin.

Mieux vaut, par ailleurs, partir avec d'autres garanties aussi utiles : les « assurances PVT » commercialisées par des spécialistes de l'assurance voyage comme Allianz Travel incluent souvent une assistance juridique, une garantie perte de bagages, une garantie individuelle accident de la route ou bien sûr une responsabilité civile étendue pour toutes vos activités dans le cadre de votre vie privée ou d'un stage, par exemple.

Véritable porte ouverte sur le monde, le programme PVT est une excellente manière de découvrir une culture étrangère à son rythme et sans obligation professionnelle ou universitaire. Attention toutefois à réaliser les démarches en temps et en heure !
Que vous soyez un voyageur occasionnel ou un grand voyageur, nous vous proposons une formule adaptée à vos besoins.